Publié le 09 novembre 2021

Rolls Royce lance des “mini-centrales” nucléaires au Royaume-Uni

Les centrales nucléaires de nouvelle génération (EPR) sont énormes, trop chères et victimes de retards de construction répétés. C’est pourquoi l’industrie fait pression pour la construction de “mini-centrales”, qui sont moins chères et plus faciles à construire. Dans ce contexte, le Royaume-Uni est le premier pays à faire un pas dans cette direction :

 

Lundi 8 novembre, Rolls-Royce a annoncé la création d’une nouvelle société pour fabriquer des “petits réacteurs modulaires” (SMR), qui produiront trois fois moins d’électricité qu’un EPR mais seront cinq fois moins chers. Rolls-Royce espère mettre le premier en service d’ici 2031.

 

Cette nouvelle entreprise britannique investira 195 millions de livres sterling sur trois ans, et sera aidée par un financement de 210 millions de livres sterling du gouvernement britannique, soit un total de près d’un demi-milliard de livres pour développer des mini-réacteurs qui produiront 470 mégawatts, soit assez pour fournir de l’électricité à un million de foyers.

 

Cependant, le Royaume-Uni n’est pas le seul pays à rechercher des centrales électriques plus efficaces. De nombreux projets concurrents ont en effet été développés dans le monde entier.
En France, Emmanuel Macron a annoncé 1 milliard d’euros d’investissement dans les mini-réacteurs, dans le cadre du projet France 2030.

En Russie, deux ” réacteurs flottants ” ont été mis en service fin 2019 : d’une capacité de 35 mégawatts, ils sont installés sur des barges fixes dans l’extrême nord-est du pays.

En Chine, un premier modèle de SMR est en construction dans la province de Hainan, sur une île à l’est du Vietnam.

Aux États-Unis, un projet est en discussion avancée avec l’Autorité de sûreté nucléaire.

 

Ces investissements sont tous promus dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.

 

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